Le projet architectural détermine notamment comment les surfaces du Grand Palais seront distribuées entre les différents occupants (Galeries nationales, Palais de la découverte...), comment le public circulera dans le bâtiment, par où s'effectuera l'entrée, etc. En gros, il fixe le contenant et les contraintes qu'il faut respecter, par exemple ne pas placer un dispositif à tel endroit parce qu'il s'agira d'une zone de circulation, ou ne pas construire un mur, une cloison parce que cela défigurera l'architecture...

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La conséquence pour le Palais de la découverte est la réduction très importante du nombre de salles ou d'espaces où des exposés sont présentés aux visiteurs : leur nombre passant de 35 aujourd'hui à près de 15 après "rénovation", soit une vingtaine en moins. Les surfaces dédiées à la visite libre seront en revanche très présentes, ce qui est contraire à l'esprit même du Palais de la découverte. Afin de maintenir une offre décente (soit une cinquantaine d'exposés par jour en moyenne) dans deux fois moins de salles, il faudra exploiter chaque salle pour différents thèmes. Par exemple, une même salle sera exploitée pour présenter la thermodynamique et les ondes électromagnétiques. Cela implique à son tour moins de matériel expérimental ou de petits dispositifs qui se rangent dans des placards et des tiroirs. On comprend la disparition de nombreux grands dispositifs comme le manège. 

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Bref, tel qu'il est défini actuellement et de part les contraintes qu'il impose, le projet architectural implique un dépouillement du Palais de la découverte de ses salles spécialisées richement équipées et l'élimination de ses précieux dispositifs trop encombrants, avec comme conséquence une redéfinition de la science qui y sera présentée, adaptée à ce nouvel environnement --> RV au Projet scientifique

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